St-Triphon

Liens avec les autres jardins botaniques

La définition du jardin botanique est très compliquée car chaque personne à sa définition plus ou moins exacte. Toujours est-il que tous les jardins botaniques ont un but commun : sauvegarder les plantes en voie de disparition. Chaque jardin botanique a sa spécialité. Celui de Zurich par exemple fait la collection de “toutes” les plantes grasses.

Des jardins botaniques se trouvent au bord de la mer, d’autres à plus de 2 000 m d’altitude comme le jardin Alpin La Rambertia aux Rochers-de-Naye au-dessus de Montreux. D’autres ont des terrains acides pour pouvoir cultiver des Azalées et des Rhododendrons. Chaque jardin a un climat, une situation géographique et des plantes spécifiques. C’est pour cela que Monsieur Aviolat fait beaucoup d’échanges avec l’Afrique du Sud. Le climat et le sol sont quasiment les mêmes. Il fait aussi des échanges avec la Chine, l’Inde et l’Australie.

Les échanges de graines se font par la poste dans une simple enveloppe avec le nom de la plante en latin ainsi que le poids des graines, l’endroit où elles ont été ramassées et la date de la récolte. L’enveloppe ne doit pas être fermée, pour que les douaniers puissent contrôler le contenu. Le choix de la plante n’est pas simple. Il y a certaines graines qui ont de la peine à germer ou bien le temps d’attente pour se les procurer est très long (vu leur rareté, on peut attendre jusqu’à 5 ans pour les obtenir). Il y a aussi des plantes comme le Coco de mer (ou Coco fesse vu la forme de ses grosses graines) qui est une plante que l’on ne trouve qu’aux Seychelles et qu’aucun jardin botanique n’a pu obtenir.

Monsieur Aviolat a comme tous les jardins botaniques, une liste de graines récoltées au jardin ou aux alentours. Cette liste s’appelle index seminium. Toutes ces graines peuvent être commandées. Chaque jardin envoie son index aux jardins qui peuvent être concernés par telle ou telle plante. Cette liste est mise à jour toutes les années ou comme au jardin de Saint-Triphon tous les deux ans, car cela prend du temps et coûte cher à l’impression et à l’envoi.